Brun-Latrige

Historique

Brun-Latrige

Très rare fusil de Brun-Latrige, modèle appelé "Le National".

Il est donc à canons fixes et culasse mobile, la clef d'ouverture provoquant dans le même mouvement l'armement des percuteurs.

Calibre 16/75 ("75" n'est pas une erreur, il est bien chambré dans cette longueur; d'ailleurs, exprimé en centimètres, donc 7,5).

Canon fabriqué par Ravel-Dubessy (canonnier à St Etienne).

Il y a eu trois modèles:

- le premier est avec un levier d'ouverture type Darne inversé: voir scan de l'exemplaire qui figure dans le livre du musée de Saint-Etienne

- le deuxième possède une petite clef d'ouverture à l'arrière de la culasse: voir scan d'un extrait du catalogue B-L de 1896

- enfin, le dernier est le mien: hormis la forme de la clef, le mécanisme est rigoureusement identique à celui du catalogue

En fait, B-L a déposé une foultitude de brevets, celui ou ceux du premier modèle étant très certainement ses deux brevets de 1891: voir scan de la fiche sur B-L (extraite du CD livré avec le livre du musée).

Gilles

Brun-Latrige

Brun-Latrige

Ce petit pistolet français en 6mm est l’invention du bien connu Brun (ou Brun-Latrige), il est capable de contenir 10 petites et courtes munitions.

Je pense qu’il est intéressant à cause de son mécanisme.

Comprimer la détente arme le percuteur, la relâcher provoque la mise à feu et compte tenu que le ressort pousse la pile de munitions, il extrait la douille vide et place la cartouche suivante pour la prochaine "pression".

Le modèle suivant, la version en 8 mm en particulier, eu un succès plus important en matière de défense personnelle comparés à cette petite version faible de 6 millimètres.

Greetings

Bert

Brun Latrige

Cette arme est un pistolet à répétition manuelle Brun Latrige.

Le brevet, bien que déposé en 1868, ne servit à la fabrication qu'en 1890. Les cartouches sont disposées dans un magasin fixe à l'intérieur de la crosse et se chargeant par le dessus.

Le pontet, jouant aussi le rôle de détente, est solidaire du canon. Celui-ci recule dans un manchon pour chambrer une cartouche qui est ensuite percutée.

La longue pièce située sur la droite de la carcasse fonctionne comme un éjecteur lorsque le canon revient vers l'avant. Cette arme était très imprécise et les cartouches quasiment anémiques mais l'idée de pouvoir tirer un grand nombre de fois avec une arme compacte était plaisante à l'époque.

Arme vendue par la manufacture de Saint Étienne qui lui a consacré 5 pages !

Poids 250 gr, cal 6 mm, capacité 10 coups.

Pascal L.

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